Soupe au pistou



2 heures



17 ingrédients



Aurélie
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France

Ingrédients :
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125 g de cocos écossés
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125 g d’haricots verts
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1 pomme de terre
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1 belle carotte
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1 blanc de poireau
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1 courgette
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1 branche de céleri
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1 oignon
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2 brins de thym
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70 g de coquillettes
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Gros sel
Pour le pistou
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100 g de parmesan
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2 tomates bien mûres
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2 gousses d’ail
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5 brins de basilic
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2 cuillères à soupe d’huile d’olive
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Sel et poivre
Préparation :
1. Préparez la soupe. Épluchez la pomme de terre, la carotte, l’oignon et le poireau. Équeutez les haricots verts. Coupez tous les légumes en petits dés.
2. Mettez tous les légumes y compris les cocos dans une grande casserole, ajoutez 1,5 litres d’eau, le thym et une cuillère à soupe rase de gros sel. Portez à ébullition, puis baissez le feu, couvrez la casserole et faites cuire 1h30 en veillant à ce que l’eau ne s’évapore pas trop (comptez environ 1/3 d’eau pour 2/3 de légumes).
3. Pendant ce temps, préparez le pistou. Plongez les tomates 10 secondes dans une casserole d’eau bouillante pour les peler plus facilement. Épépinez-les et concassez leur chair. Ciselez finement le basilic. Pelez les gousses d’ail, retirez leur germe et hachez-les dans un presse ail. Dans un bol, mélangez la chair de tomate, le basilic et l’ail en ajoutant l’huile d’olive, une bonne pincée de sel et un peu de poivre. Râpez le parmesan et réservez-le.
4. Lorsque tous les légumes sont cuits, ajoutez les coquillettes et laisser les cuire le temps de cuisson des coquillettes. Rajouter de l’eau si besoin. Chacun pourra ajouter le parmesan ou le pistou à sa convenance.
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de mon enfance se sont déroulés chez mes grands-parents à la Seyne-sur-Mer. Ma grand-mère, Marie, fine cuisinière et originaire de la région, nous faisait quasiment tous les samedis soirs, passés sur place, des soupes. La plus fameuse d’entre elles était la soupe au pistou.
Mes grands-parents se sont connus assez jeunes. C’était une autre génération. A 16 ans, mon grand-père a dû interrompre ses études pour travailler, car ses parents n’avaient pas assez d’argent. Avant que mes grands-parents ne soient mariés, ils ont dû donner tous leurs salaires à leurs parents. Du coup, ils se sont mariés vite.
De ce fait, pour mon grand-père, faire des études était primordial, lui qui en avait été privé, et il ne comprenait pas pourquoi nous prenions cela à la légère. Il avait une valeur importante du travail et du sens du devoir. Ma grand-mère était une femme très gentille mais assez en retrait par rapport à son mari. Le féminisme n’était pas encore passé par là. Pendant la seconde guerre mondiale, elle est un jour rentrée chez elle et sa maison avait été bombardée. Elle a cru que ses parents étaient morts – ce qui n’était pas le cas – et a été tellement choquée qu’elle n’a plus eu ses règles pendant des années.